Dans un communiqué publié lundi dans la soirée, le Rassemblement de l’opposition appelle les Congolais à poursuivre la mobilisation pour demander la convocation des élections présidentielles dans les plus brefs délais. La communauté internationale à quant à elle exprimé son inquiétude : hier, au moins 17 personnes ont perdu la vie en marge des rassemblements à Kinshasa.
Inquiétude de la communauté internationale
Les Nations Unies, l’Union Européenne et les États-Unis ont rapidement réagi à la suite de ces violences. Le département d’État américain s’est dit déçu par l’échec de la commission électorale (la CENI) à annoncer le calendrier électoral dans les délais, et a rappelé l’importance d’un dialogue véritablement inclusif. Il a ajouté que « les États-Unis sont prêts à imposer de nouvelles sanctions contre les responsables » des violences. De son côté l’Union européenne a appelé « toutes les parties à faire preuve de retenue » et a demandé à ce que le report des élections présidentielles et législatives, qui semble aujourd’hui inévitable, « soit aussi court que possible ».
Le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon a quant à lui exhorté « tous les dirigeants politiques concernés et leurs partisans à s’abstenir de tout autre acte de violence ».