Cameroun : au moins trois civils tués dans un attentat-suicide dans l’Extrême-nord
21 août 2016 à 12h1721 août 2016 à 12h17
Trois civils au moins ont été tués et une vingtaine d’autres blessés dimanche matin dans un attentat-suicide dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, confrontée aux attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram, ont déclaré des responsables de la sécurité.
« Un homme venu à moto s’est fait exploser sur un pont situé à proximité du marché de Mora », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire camerounaise sous couvert d’anonymat.
« Quatre personnes, trois civils et le kamikaze, sont mortes sur le coup et il y a une vingtaine de blessés, » a précisé la source.
Selon un responsable d’un comité de vigilance local, l’explosion, qui a eu lieu vers 07H00 (06H00 GMT), a fait quatre morts (civils) et plusieurs blessés.
QG camerounais de la Force multinationale mixte
Mora, située près de la frontière avec le Nigeria, abrite le quartier général camerounais de la Force multinationale mixte, qui regroupe les armées des pays du bassin du lac Tchad engagés dans la lutte contre les islamistes nigérians.
C’est aussi dans cette localité qu’est établie une importante base de la brigade d’infanterie motorisé (BIM), qui intervient en appui aux unités d’élite engagées en première ligne face à Boko Haram.
Née en 2009 dans le nord-est du Nigeria, l’insurrection de Boko Haram s’est étendue dans les quatre pays voisins qui entourent le lac Tchad: Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun.
Dans l’Extrême-nord du Cameroun, le groupe islamiste a mené depuis trois ans de nombreuses attaques meurtrières à partir de ses fiefs du nord-est du Nigeria. La région avait retrouvé un calme relatif depuis quelques mois grâce à l’intervention militaire régionale qui a permis d’affaiblir les islamistes.
Selon le gouvernement camerounais, plus de 2.000 Camerounais au total ont été tués par Boko Haram.
Somalie : un double attentat revendiqué par les Shebab fait au moins 10 morts
21 août 2016
Un double attentat revendiqué par les insurgés islamistes Shebab a fait au moins dix morts dimanche dans la ville de Galkayo, dans le centre de la Somalie, selon un policier.
« Deux voitures piégées ont explosé, visant le siège du gouvernement local. Plus de dix personnes ont été tuées », a dit un policier, Mohamed Abdiqani.
Un habitant, Hassan Abdukadir, a dénombré une douzaine de corps, certains brûlés au-delà de toute reconnaissance possible.
« C’était horrible. La première explosion a été provoquée par un camion rempli d’explosifs et la seconde par un minibus », a-t-il ajouté.
Au moins 30 morts, selon les Shebab
Les Shebab ont revendiqué les explosions sur Telegram, une messagerie cryptée prisée par les jihadistes, affirmant avoir tué au moins 30 personnes, parmi lesquelles du personnel militaire et des apostats.
Les Shebab l’ont utilisée pour revendiquer leur dernier attentat: telegram, l’appli russe prisée des jihadistes #AFP
Ils mènent régulièrement des attaques contre le gouvernement, les civils ou des cibles militaires. En mars, un attentat mené dans un hôtel de Galkayo avait tué six personnes, dont un responsable local.
Les Shebab somaliens, affiliés à Al-Qaïda, cherchent à renverser le gouvernement de Mogadiscio d’où ils ont été chassés en août 2011 par la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Ils multiplient depuis les attentats en Somalie et plus récemment dans des pays voisins comme au Kenya.
La Somalie, plongée dans le chaos et la guerre civile depuis la chute en 1991 du régime du président Siad Barre, doit organiser des élections en septembre et octobre.
http://www.jeuneafrique.com/350669/politique/somalie-double-attentat-plus-de-dix-morts/
Turchia, attentato alle nozze di militante del partito filocurdo: 50 morti. “E’ stato Isis. Kamikaze aveva 12 – 14 anni”
L’attacco è avvenuto durante un ricevimento nuziale nella città di Gaziantep, vicino al confine con la Siria. Si tratta del quarto attentato nel Paese negli ultimi 20 giorni. Erdogan: “Non c’è differenza con il tentato golpe del 15 luglio e le azioni del Pkk”
di F. Q. | 21 agosto 2016
Si è fatto saltare in aria durante i festeggiamenti per le nozze di un militante del partito turco filocurdo Hdp. Nessuno tra gli invitati poteva sospettare che quel ragazzino, tra i 12 e i 14 anni, indossasse una cintura esplosiva – poi ritrovata – che ha prontamente azionato uccidendo 50 persone e ferendone altre 70. Il quarto attentato nel giro di venti giorni in Turchia è stato compiuto nella città di Gaziantep, a maggioranza curda, vicino al confine con la Siria. Secondo il presidente Erdogan, che ha svelato l’età del kamikaze, non ci sono dubbi sulla firma della nuova mattanza: appartiene all’Isis, organizzazione che il “sultano” equipara a quella di Gulen e al Pkk.
L’obiettivo dell’attentato era senza dubbio la comunità curda, che è sempre più impegnata anche al fronte nella lotta contro i tagliagole del sedicente Stato islamico. Un funzionario locale dell’Hdp ha aggiunto che gli sposi non sono fra le vittime, ma lo sposo è rimasto ferito. Lui e sua moglie erano arrivati a Gazantiep dal villaggio curdo di Siirt, più a est, per sfuggire agli scontri armati tra ribelli e militari. Il ritardo di molti ospiti al ricevimento ha impedito che il bilancio della strage fosse ancora più pesante.
Fonti della sicurezza riferiscono che il kamikaze si è fatto esplodere nel momento in cui gli invitati sono scesi in strada per continuare i festeggiamenti. “Condanniamo questo attacco terroristico crudele – si legge in una nota diffusa dal governo provinciale di Gaziantep – e chiediamo la misericordia di Dio per coloro che hanno perso la vita e un rapido recupero per i feriti”.
Recep Tayyip Erdogan in una nota ufficiale spiega che “non c’è alcuna differenza” tra questa ultima strage e “il tentato golpe del 15 luglio, che ha causato la morte di 240 persone ed è stato commesso e promosso da simpatizzanti di Fethullah Gulen“, e il Pkk, che “solo nell’ultimo mese ha ucciso 70 membri delle forze dell’ordine turche”. Per Erdogan, dunque, il Pkk, l’organizzazione di Fethullah Gulen e l’Isis, sono sullo stesso piano. “Non prevarrà chi cerca di schiacciare la Turchia provocando la popolazione nella sua sensibilità etnica e religiosa” ha affermato il leader del Partito per la Giustizia e lo Sviluppo che ha la maggioranza assoluta nel Parlamento e guida il paese da 14 anni.