Operai Googyear sequestrano due dirigenti in fabbrica – Goodyear Amiens-Nord: les salariés séquestrent deux dirigeants

Operai Googyear sequestrano due dirigenti in fabbrica

Di: il 06/01/2014

 

 1 0 3 0

– See more at: http://quotidianoitalia.it/operai-googyear-sequestrano-due-dirigenti-fabbrica/#sthash.OXeWNW8k.dpuf

Operai Googyear sequestrano due dirigenti in fabbrica – See more at: http://quotidianoitalia.it/operai-googyear-sequestrano-due-dirigenti-fabbrica/#sthash.xpTl8fev.dpuf

Goodyear Amiens-Nord: les salariés séquestrent deux dirigeants

Amiens (AFP) – 06.01.2014 17:29

Des salariés de l’usine de pneumatiques Goodyear d’Amiens-Nord séquestraient lundi deux dirigeants, radicalisant leur lutte contre la fermeture du site et les 1.173 suppressions de postes qu’elle risque d’entraîner, alors que la CGT redoute l’envoi prochain des premières lettres de licenciement.

L’usine Goodyear d’Amiens, le 5 décembre 2013, après l’annonce de la fermeture du site
afp.com – Denis Charlet
Un salarié agite un drapeau de la CGT devant l’usine Goodyear d’Amiens, le 5 décembre 2013, après l’annonce de la fermeture du site
afp.com – Denis Charlet

Des salariés de l’usine de pneumatiques Goodyear d’Amiens-Nord séquestraient lundi deux dirigeants, radicalisant leur lutte contre la fermeture du site et les 1.173 suppressions de postes qu’elle risque d’entraîner, alors que la CGT redoute l’envoi prochain des premières lettres de licenciement.

Le directeur de production de l’usine, Michel Dheilly, et le directeur des ressources humaines (DRH) Bernard Glesser étaient retenus lundi depuis 10H30 sur le site, dans une ambiance calme mais tendue, dans une salle de réunion à la porte bloquée par un imposant pneu agraire.

La CGT avait rendez-vous lundi matin avec le directeur, mais “toute l’équipe de weekend”, soit 200 salariés, est venue “pour essayer de mettre la pression sur la direction”, a rapporté Franck Jurek, secrétaire adjoint (CGT) du comité d’entreprise d’Amiens-Nord.

“On veut revenir à la table des négociations, c’est-à-dire un plan de départs volontaires et voir s’il y a un repreneur, et s’il n’y a pas de repreneur, un plan de départs volontaires pour tout le monde avec énormément de fric”, a lancé M. Jurek.

La CGT espère l’application d’une version “améliorée” d’un plan de départs volontaires (PDV) abandonné en 2012, avec des primes de licenciement “qui soient au minimum sur les bases du PDV” et des congés de reclassement allongés.

“On perd tout en justice, alors on a changé de braquet”, a résumé M. Jurek.

Début novembre, la direction de Goodyear avait clos la procédure d’information des représentants du personnel de l’usine en vue de sa fermeture, annoncée le 31 janvier 2013.

La CGT et le CHSCT ont lancé, en vain, de multiples procédures en justice pour obtenir la suspension du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

Syndicats et salariés craignent désormais de recevoir les premières lettres de licenciement dans les semaines qui viennent.

Montebourg a “une part de responsabilité”

 

“On sait que un jour ou l’autre, ça va tomber, c’est une question de un ou deux mois. Comme on perd depuis un an au tribunal, à un moment, ils vont pouvoir mettre en place leur PSE. Avant, on veut négocier pour ne pas se faire avoir”, a encore expliqué M. Jurek.

“Soi disant, les lettres doivent partir ce mois-ci donc on n’a plus rien à perdre. Si on risque d’aller en prison, on ira en prison”, a lancé Michel Cadran, un ouvrier âgé d’une cinquantaine d’années.

Les deux dirigeants séquestrés ont pu avoir de l’eau et disposent encore de leurs téléphones portables, selon la CGT. L’inspection du travail était également sur place.

Le dialogue “est en stand-by. Ils vont rester là à passer la nuit avec nous tranquillement”, a assuré M. Jurek en fin d’après-midi.

“Ce type d’initiative, toujours condamnable, est particulièrement inopportun et contre-productif au moment où les énergies doivent se concentrer sur l’avenir des salariés affectés par le PSE en cours au sein de l’entreprise, après plusieurs années passées à chercher une solution”, a déclaré dans un communiqué la direction de Goodyear Tires Dunlop France.

L’usine a rouvert samedi après les congés d’hiver, mais “la direction n’a pas redémarré les équipements” et aucun pneu n’est sorti depuis des chaînes de production, selon M. Jurek.

De la fumée noire s’élevait lundi de pneus brûlés devant le dépôt de l’usine, bloqué par les salariés depuis mi-novembre.

“Arnaud Montebourg a aussi une part de responsabilité, il nous avait fait la promesse qu’il y avait un repreneur en faisant des grandes déclarations à la presse et depuis, plus rien. Ou si, des défaites juridiques”, a lancé le représentant CGT Mickaël Wamen aux journalistes présents sur place.

Le ministre du Redressement productif avait annoncé le 21 octobre un retour surprise de Titan dans le dossier Goodyear, affirmant que le groupe américain serait prêt à reprendre 333 emplois à Amiens Nord, dont le maintien serait garanti pendant quatre ans.

“On suit ça de près”, se contentait d’indiquer le ministère lundi soir.

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Goodyear-Amiens-Nord-les-salaries-sequestrent-deux-dirigeants.htm?&rub=3&xml=newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20140106.8c1b9921.b140.4d1a.8646.c9495ea9481e.xml#

De PSA à Goodyear : Odieuses campagnes contre les travailleurs …

Goodyear : affrontements à Paris – 12 févreir 2013 …

Questa voce è stata pubblicata in speciale crisi e contrassegnata con . Contrassegna il permalink.