communismeouvrier da Besançon ad Haïti

Besançon : Une tentative de division qui se retourne… contre la mairie

Le 9 décembre, d’importantes forces de répression, une centaine de CRS et de Gardes Mobiles armés jusqu’aux dents, ont été mobilisées pour expulser une quinzaine de caravanes, où vivaient, depuis deux semaines, une vingtaine de familles, du parking du CHAT à Besançon. Ces familles sont habituées à être chassées des emplacements où elles s’installent allant d’une commune à l’autre, le plus souvent autour de l’agglomération de Besançon. Généralement, à peine installées quelque part, ces familles subissent un référé dans les 48 heures. Ces familles vivent pourtant toutes depuis des dizaines d’années autour de Besançon et tous les enfants sont scolarisés à l’école du quartier du Rosemont. Pour cette quinzaine de caravanes, la ville de Besançon ne propose que… deux places sur l’Aire d’Accueil de la Malcombe, démontrant ainsi le manque criant de places pour les gens du voyage dans l’agglomération.

Boulo

Ce 9 décembre, ces familles, soutenues par l’Association Espoir et Fraternité Tsigane de Franche-Comté, ont décidé de ne pas se laisser expulser sans réagir. Chassées du parking du CHAT, les familles ont ainsi bloqué la rue Jouchoux avec leurs caravanes, et fait venir des journalistes de la presse locale pour médiatiser cette expulsion. Ensuite, les familles se sont installées non loin, sur le parking du boulodrome du Rosemont. Aussi, à cette date, 20 décembre, la ville n’a toujours pas osé redemander un référé d’expulsion.

 

Par contre, comme par hasard, la mairie a, peu après l’installation des gens du voyage sur le parking, fait changer le barillet de la serrure du boulodrome. S’il s’agissait de mettre de l’huile sur le feu et d’opposer joueurs de pétanque, généralement membres comme l’immense majorité des voyageurs des classes populaires, et gens du voyage, la mairie PS ne s’en serait pas prise autrement. Mais cette tentative de division se retourne contre la mairie. Témoignant dans l’Est Républicain du 19 décembre, les boulistes dénoncent la fermeture de leur local et affirment au contraire n’avoir jamais eu aucun problème avec les voyageurs. Bien au contraire, d’ailleurs, habitués à côtoyer les gens du voyage qui s’installent sur le parking, il n’est pas rare que voyageurs et membres du club de pétanque se retrouvent pour une partie. Aussi, depuis l’installation de la quinzaine de caravanes, bien des boulistes ont témoigné de leur solidarité avec les familles de voyageurs.

Pour l’heure, la vingtaine de familles n’est pas menacée d’expulsion. Ces familles espèrent pouvoir passer les fêtes de fin d’années tranquillement sur le parking du boulodrome. Mais le problème du manque d’emplacements pour les voyageurs sur l’agglomération de Besançon, surtout depuis que le nombre de places sur l’Aire de la Malcombe est passé de 60 à 22, reste. D’autres mobilisations seront nécessaires pour que chaque famille puisse disposer d’un emplacement, accessible y compris pour celles qui disposent des plus bas revenus, sur le grand Besançon

http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/12/20/besancon-une-tentative-de-division-qui-se-retourne-contre-la-mairie/

Besançon : Manifestation contre les agressions racistes et néo-nazies

Besançon] Les murs s’expriment… contre les prisons – Juin 2012 …

Haïti : Répression d’une manifestation ouvrière

AlterPresse, 18 décembre 2013 :

Une manifestation d’ouvrières et d’ouvriers a été dispersée violemment par les agents de la Brigade d’intervention motorisée (Bim) sur la route de l’aéroport devant une usine située à l’entrée de Simon Pelé, ce mercredi 18 décembre 2013.

Ouvriers face aux forces de répression, 11 décembre 2013

Lors du mouvement, un membre d’« Antenne ouvrière », Edouardo Neyma, et un travailleur de « PaP sécurité », Walki Pierre, ont été arrêtés et emmenés au commissariat de Delmas 33 (périphérie nord) par des autorités policières.

Lors de leur arrestation, ils ont été violemment battus par les agents de la Bim, selon des témoignages fournis par Elipha Atenus, d’Antenne ouvrièrere, à l’agence d’information en ligne AlterPresse.

 

Des blessés parmi les ouvriers ont aussi été signalés.

Depuis le 10 décembre, ces ouvriers et ouvrières manifestent quotidiennement dans les rues de Port-au-Prince en vue de réclamer la mise en application d’un salaire de 500 gourdes dans les usines.

Le coordonnateur général du Syndicat des ouvriers du textile et de l’habillement (sigle créole Sota), Télémaque Pierre, dénonce la répression exercée contre les manifestants par les policiers.

Les ouvriers avaient tenté de démarrer ce mouvement devant la Société nationale des Parcs Industriels (Sonapi), mais en vain, indique Elipha Atenus.

Selon lui, les agents de sécurité à la Sonapi ont retenu les travailleuses et travailleurs pour les empêcher éventuellement d’aller manifester.

Des agents du Corps d’intervention et de maintien de l’ordre (Cimo) soutenus par des agents de l’Unité départementale pour le maintien d’ordre (Udmo) sur place ont participé à ce blocage.

Les ouvrières et ouvriers voulaient à nouveau se rendre devant le parlement pour protester contre le salaire minimum fixé à 225 gourdes par le Conseil supérieur des salaires (Css).

 

http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/12/19/haiti-repression-dune-manifestation-ouvriere/#more-36116

Haiti: 12 gennaio 2010 + (1791-1803). Salutoni rossi …

Questa voce è stata pubblicata in schiavitù e capitalismo e contrassegnata con . Contrassegna il permalink.