Trois travailleurs tués sur un chantier au Portugal

Trois travailleurs décédés sur un chantier au Portugal. Le drame s’est produit sur le site de construction d’un barrage sur la rivière Tua, au nord du pays.

Les trois ouvriers ont été tués lors d’un glissement de terrain causé par le déplacement d’un véhicule de construction.

Le site exploité par un sous-traitant de la compagnie nationale d‘électricité portugaise, EDP, est difficilement accessible.

Ce projet de barrage inclut la construction d’une centrale hydroélectrique. Après cet incident des voix se sont élevées pour critiquer les conditions de travail des ouvriers.

 

http://fr.euronews.net/2012/01/26/trois-travailleurs-tues-sur-un-chantier-au-portugal/

 

A Lisbonne, frappés par la crise, les magasins ferment un à un

 

En perte de vitesse depuis plusieurs années, le petit commerce de la capitale portugaise joue désormais sa survie au moment où le pays traverse une crise économique sans précédent, dont témoigne la fermeture de nombreux magasins du quartier historique de la Baixa.

“Le petit commerce était déjà en voie de disparition, mais cette crise lui portera le coup de grâce”, résume Manuel Soares Pereira, 70 ans, propriétaire et gérant d’une boutique de prêt-à-porter pour homme, fondé par son père en 1942.
“La rue dos Fanqueiros était le plus grand centre commercial du pays… et maintenant nous sommes à l’agonie”, soupire son épouse Angela derrière un comptoir où sont exposés d’anciens instruments de couture.
Autrefois très prisée, cette rue est aujourd’hui jalonnée de magasins fermés aux devantures poussiéreuses qui tranchent sur les grandes chaînes d’habillement bon marché, surtout étrangères, qui prospèrent dans le reste du quartier, fréquenté par de nombreux touristes.
Affiches de mode d’une autre époque, arrière-boutique vide, l’établissement de M. Pereira a de toute évidence vécu des jours meilleurs. “Notre chiffre d’affaire a chuté de 30% l’an dernier, et cette année nous allons encaisser un autre coup de même ampleur”, explique cet ingénieur à la retraite depuis 5 ans, qui a décidé de reprendre l’affaire familiale pour tenter de la sauver, sans grand espoir.
“La consommation coule à pic, même celle des plus aisés. Tout le monde est inquiet, poursuit-il. Mais si je ne vends plus, je n’achète plus et ce sont mes fournisseurs qui souffrent. C’est un cercle vicieux qui va détruire notre économie.”
Malgré les plans d’austérité successifs adoptés depuis le printemps 2010, le Portugal a vu sa situation financière se dégrader et a dû faire appel l’an dernier à l’aide financière de l’Union européenne et du Fonds monétaire international.
Pour obtenir un prêt de 78 milliards d’euros, le pays s’est engagé auprès de ses créanciers à mettre en oeuvre un programme d’une rigueur draconienne, qui devrait provoquer une récession de 3,1% du PIB cette année, après un recul de 1,6% l’an dernier.
Selon la Banque du Portugal, la consommation des ménages devrait se replier de 11% sur la période 2011-2013 sous la pression des hausses d’impôts, des baisses salariales dans la fonction publique et de la réduction des prestations sociales.
Par conséquent, le pays affiche depuis septembre le plus net recul du chiffre d’affaires du commerce de détail en variation mensuelle de toute l’UE. Sur un an, cet indicateur a reculé de 9,2% en novembre, d’après l’office statistique européen Eurostat.
“La période de Noël a été la plus mauvaise des 10 ou 15 dernières années”, confirme Adolfo Antonio, employé des Magasins Ramos depuis une quarantaine d’années. A 55 ans, il dit n’avoir “aucune perspective”. “Tout ce que j’attends c’est de prendre ma retraite. Tôt ou tard, la maison va finir par fermer”, lâche ce vendeur de linge de maison, dont le salaire n’a pas augmenté depuis une vingtaine d’années.
“Avant l’euro j’étais bien payé, maintenant je survis”, ajoute cet homme qui fait partie des nombreux déçus de la monnaie unique.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120129trib000681022/a-lisbonne-frappes-par-la-crise-les-magasins-ferment-un-a-un-.html

 

Spagna, disoccupazione record
Portogallo sotto tiro

Il tasso di non occupati nel Paese iberico è volato al 22,9% nel quarto trimestre dello scorso anno, più del doppio della media europea e al massimo di 15 anni. Gli analisti si aspettavano un rialzo più contenuto al 22,5%. A Lisbona, il differenziale tra i titoli di Stato e i bund tedeschi ha superato i 1400 punti. Juncker e Lagarde gettano ombre anche sulla Grecia

 

MADRID -Occupazione in ulteriore calo in Spagna: nel quarto trimestre del 2011 si sono persi 348.700 posti di lavoro e il livello di disoccupazione è cresciuto di 1,33 punti percentuali a quota 22,85 per cento. Rispetto allo scorso anno il numero di disoccupati è cresciuto di 577 mila unità. Lo rende noto l’Istituto nazionale di statistica.
Il tasso di disoccupazioneoscilla fra il 12,61 per cento del Paese Basco fino al 31,23 per cento in Andalusia. In totale sono 5,27 milioni di persone. Si tratta del tasso più alto all’interno dell’Unione europea, triste record che la Spagna già deteneva.
Il nuovo governo, guidato dal Partito popolare, ha promesso riforme nel settore del lavoro per fermare nuovi licenziamenti. Per il trimestre in corso è prevista la recessione a causa del calo nel prodotto interno lordo del periodo ottobre-dicembre 2011 e di quello previsto a gennaio-marzo 2012.

E il confinante Portogallo resta anche oggi sotto tiro, con lo spread tra decennale e Bund che vola a livello record sopra quota 1.300 punti e i cds, i titoli con quali ci si assicura contro l’insolvenza del Paese, che avanzano ai massimi storici di 1.458 punti. Gli investitori scommettono sul fatto che Lisbona sarà costretta a chiedere altri aiuti internazionali, oltre ai 78 miliardi di euro già ricevuti, a causa del forte rallentamento del Pil. Un altro segnale da tenere presente è che gli investitori si disfano dei titoli portoghesi, mentre hanno ricominciato a comprare titoli del debito pubblico italiano. Il prezzo dei future sul Btp è salito di 28 cent di euro, come quello dei future sul Bund tedesco. Il rialzo contemporeneo dei prezzi di Btp e Bund sta a significare che entrambi i future sono considerati appetibili e si è verificato già ieri. Si tratta di un trend inusuale, poiché finora se aumentava il Bund calava il Btp.

Altro Paese a rischio, la Grecia. Un accordo fra la Grecia e i suoi creditori privati ci sarà probabilmente nel prossimo week end, se non addirittura oggi, ha spiegato a Davos il commissario europeo agli Affari economici Olli Rehn. “Siamo sul punto di concludere un accordo, se non  oggi, sarà senza dubbio in questo week end”, ha dichiarato Rehn al 42esimo Forum economico mondiale di Davos.

 

http://www.grr.rai.it/dl/grr/notizie/ContentItem-6347640d-4991-4c36-b01d-03c443b16666.html

 

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