“Die grossen weissen Voegel” Ingrid Caven sings Peer Raben

Au loin sur la mer bleue
résonne une chanson de retour,
une chanson de vie.
Les marins la chantent
tandis qu’ils confient l’ami mort
aux fonds marins.
Et lui, couché dans la toile de lin,
il entend battre doucement des ailes blanches dans des lointains bleus.
Un sourire orne son visage.
C’est son âme. Car elle ne s’envole pas
vers les étoiles.
Et de son cadavre monte un chant
qui s’étire par-dessus les écueils
comme le vent et les vagues.
Une grande écume se forme sur la mer,
tandis que les pensées dessinent une image de son âme.
Le beau marin, comme une pierre,
s’est enfoncé dans le flot profond,
dans un berceau.
À ce moment, un grand oiseau blanc
crie dans le ciel :
sois victorieux de la mort !
Voyez les mouettes blanches là-bas,
qui s’éloignent de la côte
dans le fracas des vagues.
Elles crient et disent :
nos ailes sont les âmes
des matelots.
Le froid tombeau des flots
t’attire au plus profond, marin,
pour t’unir
à tous ceux qui ont pensé à toi
et qui loin de toi, dans la nuit silencieuse,
doucement pleurent, pleurent, pleurent.

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