Marathon des mots à Toulouse by jeuneafrique , Los pescadores Chigozie Obioma

France – Marathon des mots : l’Afrique et la diaspora à l’honneur à Toulouse

C’est sous le regard fier et bienveillant des Affogbolo, couple afropolitain imaginé par Pierre-Christophe Gam, que s’est ouverte la douzième édition du Marathon des mots. Cette année, le festival toulousain met l’Afrique et sa diaspora à l’honneur du 23 au 26 juin.

Rencontres, débats, dédicaces… l’événement qui se réunit dans différents lieux de la ville et de sa périphérie rassemble en moyenne 100 000 participants. Parmi les invités, les écrivains incontournables que l’on retrouve à chaque événement littéraire (Alain Mabanckou, Dany Lafferière, Léonora Miano, Tahar Ben Jelloun, Boualem Sansal, Felwine Sarr, Fawzia Zouari…) et des révélations à l’image de l’Angolais Ondjaki (Les Transparents, Métailié), du Ghanéen Nii Ayikwei Parkes (Notre quelque part, Zulma), du Nigérian Chigozie Obiama ou de son compatriote Leye Andele, auteur d’un polar explosif Lagos Lady. L’occasion pour ce dernier de défendre une littérature plurielle. “Les romans policiers ou les thrillers n’ont pas encore acquis leur lettres de noblesse, regrette-t-il.  Or, à mon avis, il est plus difficile de bâtir un polar où chaque mot compte qu’un roman. Bien souvent, quand je lis des romans de 500 pages, je me dis que tout cela aurait pu tenir en 100.”
Un avis que ne partageraient sans doute pas Chigozie Obiama (Les Pécheurs) et Chinelo Okparanta (Le Bonheur, comme l’eau, Zoe). Jouant avec les mots comme avec les langues, Chigozie Obiama travaille l’anglais et les langues nigérianes. “Je suis un amoureux de la langue anglaise, confie-t-il. Parfois, j’ai envie d’écrire de manière très classique, proche de l’anglais du XIXe siècle. Mais à d’autres moments, ce peut être le yoruba ou l’igbo qui me viennent naturellement. Cela révèle notre culture hybride, celle du Nigeria actuel, création des Britanniques.”

Génération décomplexée

“Ce qu’il faut comprendre, poursuit Chinela Okparanta, c’est que l’identité n’est pas quelque chose de figée. Mais elle s’adapte sans cesse et nous devons la construire avec ce que nous avons aujourd’hui et malgré la perte en amont. Nous avons perdu des éléments de nos cultures africaines à cause de la colonisation mais nous devons aller de l’avant et arrêter de nous penser en victimes. Nous avons fait de l’anglais une langue africaine”. Une créolisation riche de promesses qu’explore cette nouvelle génération d’écrivains, à l’écriture ciselée et totalement décomplexée.

http://www.jeuneafrique.com/336905/culture/france-marathon-mots-lafrique-diaspora-a-lhonneur-a-toulouse/

Los pescadores

Siruela publica en español el debut literario de Chigozie Obioma, finalista del prestigioso Booker Prize con la novela Los pescadores

Los pasos de un hombre no pueden crear una estampida. Proverbio igbo

El loco entra en nuestra casa con violencia,

profanando nuestras tierras sagradas,

reivindicando la única verdad del universo,

doblegando con acero a nuestros sumos sacerdotes.

¡Ah! Sí, los niños,

que caminaban sobre las tumbas de nuestros antepasados,

serán destrozados por la locura,

les crecerán dientes de lagarto,

se devorarán unos a otros ante nuestros ojos.

Y, por orden antigua,

¡está prohibido detenerlos!

Mazisi Kunen

Aquí puedes leer las primeras páginas de Los pescadores, de Chigozie Obioma

EL CULTURAL | 16/03/2016


El nigeriano Chigozie Obioma se estrena en el mundo literario con la novela Los pescadores, que ya ha sido galardonada con el Premio The inaugural FT/OPPENHEIMER y finalista de otros como The Man Booker Prize de Ficción y The Guardian al mejor debut literario, o el Premio The Center Ficcion a la primera novela.

Los pescadores, que Siruela publicará el próximo 16 de marzo, relata la historia de cuatro hermanos (Ikenna, Boja, Obembe y Benjamín), cuyas vidas se verán irrevocablemente trastocadas tras escuchar las profecías de Abulu, que vaticinará la muerte de uno de ellos a manos de un pescador. Sumado a la ausencia de su padre, las palabras de Abulu se convertirán poco a poco en un mantra que les recuerda un destino que parece inevitable como en las grandes tragedias griegas.

Contado desde la perspectiva de los nueves años de Benjamin, el libro combina la clásica narración africana con la ficción contemporánea y que desvela toda la riqueza cultural de África y sus contradicciones.

Con este impactante debut, Chigozié Obioma se presenta como una de las voces más originales de la literatura moderna en lengua inglesa, y su primera obra ya puede presumir de estar siendo traducida a más de 20 idiomas.

http://www.elcultural.com/noticias/letras/Los-pescadores/9052

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