ieri sera Gazebo, trasmissione TV a Grande-Synthe – « Il n’y a pas de mots pour décrire l’enfer »

Camp de réfugiés de Grande-Synthe : « Il n’y a pas de mots pour décrire l’enfer »

 

REPORTAGE – Dans la banlieue de Dunkerque, dans le Nord, le camp du Basroch rassemble plus de 2500 migrants dans des conditions effroyables. Parmi eux, deux-cents enfants, en majorité Kurdes, vivent dans la boue.

A l’entrée, où stationnent deux camions de CRS, un panneau posé par la mairie proclame fièrement «Eco-quartier du Basroch, 500 logements à partir de 2015». Nous sommes en janvier 2016, et les 20 hectares du terrain communal sont remplis de tentes Quechua. A Grande-Synthe, dans la banlieue de Dunkerque (Nord), 2500 à 3000 migrants vivent ici, dans la boue, car le terrain est extrêmement marécageux.

Pour circuler, il faut marcher sur des chemins constitués de palettes, de couvertures, de matelas imbibés d’eau. Des centaines de tentes parsèment le vaste terrain. Ça et là, des petites cabanes faites de bois et de tôle constituent des abris précaires, où brûlent des feux de camps. La police interdit tout entrée de matériel de construction qui permettrait des constructions solides.

Les conditions sanitaires sont déplorables. Il y a une vingtaine de toilettes chimiques pour 2500 personnes. Celles-ci débordent d’excréments. Faute d’électricité, seule une partie des quarante douches fonctionne: 200 personnes seulement peuvent se laver chaque jour. Dans un tente, une cuisine improvisée permet de prodiguer des repas sommaires à 1300 personnes. La nourriture, apportée par les associations, ne semble pas manquer.

En plus de l’équipe de Médecins Sans Frontières présente sur place quotidiennement pour distribuer des soins, on compte aussi de nombreux volontaires étrangers, venus d’Allemagne, de Grande-Bretagne ou d’Irlande. «Quand j’ai vu la crise des migrants à la télé, je me suis dit qu’il fallait que je fasse quelque chose, dit Maryann O’Neill, la cinquantaine, qui chante des chansons aux enfants et leur distribue des lampes de poche. Sara, une Allemande, a les larmes aux yeux: «Il n’y a rien de comparable en Allemagne. Je suis extrêmement choquée qu’en Europe, il puisse exister des situations pareilles». Tous les volontaires, qu’ils aient travaillé en Turquie, en Afrique, ou ailleurs, sont d’accord: c’est du jamais vu. «Il n’y a pas de mots pour décrire l’enfer», insiste une bénévole de MSF. «On n’a jamais vu ça. On est la sixième puissance mondiale!», lance un autre, exaspéré par l’immobilisme des autorité
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2 foto da trasmissione gazebo rai 3 tv

http://www.rai.tv/dl/RaiTV/programmi/media/ContentItem-68ff19e1-b3c6-4799-8119-8741420ab685.html

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