[NDDL] Résistance aux expulsions de la ZAD et attaques solidaires contre le PS, Vinci et autres entreprises destructrices

[NDDL] Résistance aux expulsions de la ZAD et attaques solidaires contre le PS, Vinci et autres entreprises destructrices

Publié le 25 octobre 2012

Le local du PS tagué et recouvert de peinture rose à Limoges dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 octobre 2012:

La fédération PS de la Haute-Vienne taguée en rose

La fédération PS de la Haute-Vienne, située boulevard de la cité a été entièrement recouverte de rose dans la nuit de dimanche à lundi. Des dégradations découvertes ce matin et qui n’ont, pour l’instant, pas donné lieu à une plainte au commissariat de police.

« C’est la première fois que de tels faits sont commis sur la permanence » nous indiquait-on. Le ou les auteurs ont également inscrit à la bombe « Expulsons les socialistes ».

Un acte fermement condamné par la fédération locale de l’UMP, ce lundi matin, via un communiqué :

« L’UMP de la Haute-Vienne, trop souvent victime de tels faits, rappelle que les permanences des partis politiques sont les premiers instruments nécessaires à l’expression de la démocratie et qu’à ce titre elles doivent être respectées. »

 

Leur presse – Le Populaire.fr, 22/10/2012 à 10h29 via Brèves du Désordre

Futur aéroport de Nantes : guérilla sur le web

Le bureau du procureur voit s’accumuler plaintes et signalements depuis le début de l’opération menée à Notre-Dame-des-Landes.

Une poignée d’opposants radicaux tente d’envenimer la situation. Après les tags visant Jean-Pierre Fougerat, député-maire PS de Couëron, de nouvelles intimidations suscitent l’indignation de la population.

Le local du parti socialiste à Rezé a été vandalisé dans la nuit de lundi. Des faits similaires sont déplorés à Rennes et à La Roche-sur-Yon.

« Un climat de petite violence, détestable et inadmissible, s’installe », s’inquiète une source proche du dossier. Publication vendredi d’une liste « de sociétés collabos », les hôtels ayant accueilli les forces de l’ordre qualifiés de « porcheries »… « C’est un appel à peine masqué à des exactions » pointe un représentant de l’État.

Force est de lui donner raison. Et de partager quelques craintes. « Notre rage n’est pas aménageable ! » ose un militant extrémiste sur un site complaisant envers les taggueurs ayant sévi à Couëron

Leur presse – Presse Océan.fr, 24/10/2012 à 10h34

Des attaques solidaires contre les locaux du PS ont également eu lieu à Paris et à Poitiers.

REPORTAGE-Scènes de « guérilla rurale » à Notre-Dame-des-Landes

Des militants s’opposent au projet d’aéroport

Ils convergent de toute l’Europe

Affrontements sporadiques dans les champs

NOTRE-DAME-DES-LANDES, Loire-Atlantique 25 octobre (Reuters) – D epuis plus d’une semaine, les champs boueux de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) sont le théâtre d’une « guérilla rurale » entre les opposants au projet d’aéroport et quelque 500 gendarmes et policiers, déployés pour sécuriser la démolition d’une dizaine de maisons occupées illégalement depuis plusieurs années.

Les tirs de gaz lacrymogènes des forces de l’ordre répondent ainsi épisodiquement aux jets de projectiles dont ils sont la cible de la part de ces 150 à 200 militants anticapitalistes, qui convergent de toute l’Europe depuis des semaines pour combattre « ce projet d’aéroport et le monde qui va avec », selon le résumé de l’un d’entre eux.

Parmi leurs récents faits d’armes, ces derniers ont réussi à pirater localement les ondes du 107.7 FM – réservées aux radios autoroutières du groupe Vinci, concessionnaire du futur équipement – pour y diffuser leurs informations. Ces militants radicaux ont aussi fait tomber des arbres au milieu des routes pour entraver le passage des engins de chantier et des véhicules de gendarmerie.

« Il n’est pas question de rivaliser avec toute leur armée, mais de les ennuyer le plus possible », explique Christelle, une squatteuse arrivée il y a deux ans sur la « zone d’aménagement différé » (Zad) du futur aéroport, qu’elle et les autres opposants ont rebaptisée « zone à défendre ».

VISAGE MASQUÉS

Si certains de ses camarades évoluent le visage masqué par des T-shirts ou des écharpes, c’est pour se prémunir du « fichage généralisé » et des « risques juridiques » qu’ils encourent, explique la jeune femme. « La préfecture cherche à criminaliser le mouvement pour mieux le réprimer », dit-elle.

Sept opposants ont ainsi déjà été placés en garde à vue depuis le début des expulsions, le 16 octobre dernier. L’un d’eux a notamment fait l’objet d’une convocation devant la justice en janvier 2013 pour « participation à un attroupement armé », dit la préfecture de Loire-Atlantique.
Tous rejettent sur l’Etat la responsabilité des « violences » dont ils sont accusés, et rejettent l’appel au calme lancé par le préfet.
« Sous l’Occupation, ce sont les résistants qu’on traitait de terroristes », dit François, un cuisinier de 24 ans.
« On ne leur lance que des épis de maïs et des carottes », affirme Julien, 31 ans, arrivé sur la Zad il y a dix jours en provenance de Toulouse, où lui et sa compagne ont pris part à une « lutte » similaire contre l’expulsion d’un « centre social auto-géré ».
Les forces de l’ordre, de leur côté, disent avoir été la cible « de pierres, de bouteilles et de cocktails molotov », d’après la préfecture.

Ces squatteurs, qui occupaient des fermes et terrains rachetés par les pouvoirs publics ou Vinci, ont reçu ces derniers jours le soutien de paysans locaux, opposants historiques à l’aéroport et pas encore expulsables de leurs terres. Tenants d’une ligne plus modérée, ces derniers les approvisionnent en nourriture ou les hébergent dans leurs granges.

Selon la préfecture, les expulsions de ces squatteurs se justifient par l’imminence des travaux préparatoires à la future desserte routière de l’aéroport, qui doivent démarrer en janvier prochain. Ceux de l’aéroport à proprement parler doivent débuter en 2014, pour une mise en service en 2017.

La construction et la concession de l’équipement, situé à 30 km au nord de Nantes, ont été confiées au groupe Vinci, qui évalue son coût à 560 millions d’euros. Il en déboursera 320, le reste étant payé par l’Etat (125,5 millions d’euros) et les collectivités locales (115,5 millions d’euros).

Le projet, dont les écologistes, le MoDem et le Parti de Gauche réclament l’abandon, est porté par l’Etat et soutenu par les élus socialistes locaux, dont le Premier ministre et ancien député-maire de Nantes Jean-Marc Ayrault.

Leur presse – Les Echos.fr (Reuters – Guillaume Frouin), 25/10/2012 à 10h43

Quelques vidéos des affrontements de ces derniers jours sur le site de Notre-Dame-des-Landes:


Pour finir, un court-métrage publié à l’origine sur Vimeo par le groupe GROIX:

Reportage à diffuser sans modération sur la résistance aux expulsions sur la ZAD, avec un témoignage vibrant et poignant d’une habitante de la ZAD !

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