Les familles Roms entre unité d’urgence et trottoir.

Les familles Roms entre unité d’urgence et trottoir.

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Publié le Août 2, 2012 by Sophie Boiszeau | Laisser un commentaire

LaProvence.com, 02 août 2012 :

Des familles ne sont plus hébergées la journée à la Madrague-Ville.

Il est né le 1er juin et il a un trottoir pour seul monde. C’est l’un des enfants de la vingtaine de familles Roms qui ne sont plus acceptées en journée à l’Unité d’hébergement d’urgence (UHU) de la Madrague-Ville (Marseille 15e).

 

Des femmes avec leurs bébés restent assises devant la porte, refusant de partir. Des membres de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), et d’autres associations les soutiennent. Jean-Marc Coppola, vice-président PC du Conseil Régional, venu sur place, parle de “non-assistance à personne en danger” ajoutant qu’il est “temps que le gouvernement de gauche fasse la différence avec l’UMP” .

Autour de l’UHU, d’autres campent sur le trottoir, expulsés de Marseille ou d’Aix. Paysage de la misère.

“L’avocat de la Ville de Marseille a plaidé devant le tribunal administratif pour demander l’expulsion des Roms des trottoirs, s’insurge Philippe Dieudonn, de la LDH. Il disait se placer sur le terrain du droit et pas de l’humanité !”

René Giancarli, directeur du Samu Social, veut convaincre les mamans d’accepter un transport vers deux centres, Béthanie, rue Malaval ou à l’accueil Marceau. “Les enfants y seront bien dans la journée”, dit-il. Les manifestants parlent eux d’”un problème sans solution depuis sept ans.” Certaines femmes acceptent le transfert. Le directeur de l’UHU, Nicolas Nouveau, leur dit qu’elles seront accueillies le soir et ajoute que c’est au Conseil général de s’occuper des jeunes enfants.

Michel Amiel, vice-président du Conseil général, chargé de l’enfance indique que “ses services assument, avec Médecins du Monde, la protection maternelle et infantile des familles Roms”. “Nous ne pouvons prendre en charge les enfants, en les séparant de leurs parents, que s’il y a danger pour eux, dans un cadre judiciaire. Cela peut être le cas, dans les circonstances actuelles. Mais je regrette que le préfet soit rentré dans la seule logique d’expulsion. Il faut créer un vrai centre d’hébergement. La Madrague-Ville n’est pas adaptée.”

Unité d’hébergement d’urgence de la Madrague : les roms ne veulent pas quitter les lieux.

 

http://communismeouvrier.wordpress.com/2012/08/02/les-familles-roms-entre-unite-durgence-et-trottoir/

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