Nouvelle vague d’arrestations d’internautes en Iran
Publié le juillet 3, 2012
–29-30 Juin 2012 nouvelles parvenues via le site Kurde Kurdpa : Certains rapports parvenus d’Iran , nous indiquent que nous faisons face à nouveau; à un cycle d’arrestations de jeunes militants et d’opposants cyber-activistes Iraniens . Les rapports indiquent que les interrogateurs et les agents du ministère des renseignements, pour des raisons inconnues, ont désespérément essayés de garder ces arrestations secrètes. Et qu’ils ont tout fait que le grand public de la “république islamique” n’en soit pas informé.
–Cette nouvelle vague d’arrestations a commencé il ya environ un mois. Elle semble s’être répandue a Téhéran et n’a pas épargnée non plus; les jeunes internautes dans de nombreuses ville de province. Il convient de noter que toutes ces arrestations qui ont eues lieues dans le pays, ont étés faites avec des motifs d’accusations flous et ambigus tels que: “activités illégales liées à Internet”, ou bien encore des accusations de “diffusion de blasphème dans le cyberespace Iranien”.
–Les familles des personnes arrêtées subissent depuis des pressions intenses, et les autorités leurs ont fait des menaces directes ou indirectes, leur disant de ne rien divulguer publiquement au sujet des arrestations de leurs proches ou de leurs enfants.
–La majorité des personnes arrêtées en vertu de cette nouvelle vague d’arrestations sont incarcérées dans le pavillon de haute sécurité de la prison d’Evin, qui est sous le contrôle direct des ” gardiens de la révolution” de L’IRGC ou GRI. Ces arrestations ont commencées le 23 mai 2012 dernier, aux dernières nouvelles on sait jusqu’à présent, qu’une vingtaine de personnes ont étés arrêtées dans diverses villes de provinces en vertu de ces accusations. Beaucoup de ces personnes ont d’abord étés détenues pendant plusieurs jours dans leurs villes d’origine ou de résidences principales où elles avaient étés arrêtées en premier lieu, avant d’êtres toutes transférées à la prison d’Evin à Téhéran.
–Selon d’autres rapports, les familles de ces détenus sont constamment menacées par les interrogateurs et les agents du ministère des renseignements qui opèrent depuis la prison d’Evin. Certains parents ont même étés menacés de représailles judiciaires, au cas où elles alerteraient les médias au sujet des arrestations de leurs enfants, les agents des forces répressives ont aussi lourdement insistées auprès des familles des prisonniers en leur disant que ” que tout les frais de justice pour ces actes immoraux ne seraient supportés que par leurs enfants. Et que personne d’autre ne pourrait payer de cautions pour les faire libérer même provisoirement “. En outre, il a été rapporté que ces détenus sont sous la pression constante de leurs interrogateurs, qui font tout pour qu’ils leurs relèvent les noms de leurs amis ou proches qui sont des activistes en ligne.
–Pour le moment certaines familles et proches de ces détenus soupçonnent que ces arrestations soient liées a un nouveau projet lancé par un prétendu “groupe anonyme” appelé et connu sous le nom d’Iranian Cyber Army , qui aurait été fondé spécialement par des “supporters du régime” en vue de l’aider a traquer, charger judiciairement et faire arrêter des jeunes qui sont considérés comme des cyber-activistes et des opposants en ligne.
–Les rumeurs sur la création de ce groupe ont commencées a peu prés vers 2006, On sait seulement qu’il est devenu une réalité quelques mois après les dernières élections présidentielles Iraniennes contestées du 12 Juin 2009. Et qu’il aurait agi en réponse aux manifestations et protestations de grande ampleur qui avaient suivies celles ci, ce groupe de l’Iranian Cyber Army avait piraté à plusieurs reprise des blogs de jeunes internautes Iranien, qui s’étaient lancés dans l’organisation de manifestations, c’est aussi à la même époque que ce groupe était entré en scène avec le même nom ,en tentant de pirater les sites de l’opposition, des actions clairement facilitées par les services de télécommunications du gouvernement. Mais aussi avec l’aide de logiciels et serveurs de flicage électronique, qui lui avaient étés fournis (entre autres) par des entreprises occidentales peu regardantes sur les questions éthiques comme Nokia et Siemens, ce qui avait déclenché de vastes polémiques au niveau international, quand au rôle de ces deux entreprises dans la répression et les arrestations, directes ou indirectes, qu’elles ont causées à des centaines de cybers opposants Iraniens de Juin 2009
-Bien que ce groupe connu sous le nom d’Iranian Cyber Army ait toujours dit selon diverses rumeurs , qu’il s’était créé “spontanément ” pour aider le centre de surveillance électronique des “gardiens de la révolution” de L’IRGC ou GRI en charge de la lutte contre la cybercriminalité, aucunes informations claires n’ont pour le moment pu êtres prouvées, quand a ses relations dans un groupe qui agirait avec lui au sein du ministère des renseignements.
–Jusqu’ici, il y a beaucoup de rumeurs qui ont circulées à ce sujet, au point qu’en 2009, la “défense Tech Society” qui est une institution militaire chargé de la sécurité électronique aux États-Unis, avait affirmé un peu rapidement, que le budget de l’Iranian Cyber Army en Juin 2009 était de 78 millions de dollars et que ses forces représentaient environ 2400 agents, avec environ une réserve de 120.000 personnes.
–Alors que certains croient que l’Iranian Cyber Army n’existe même pas, beaucoup d’autres analystes pensent, que les forces du ministère des renseignements pourraient utiliser ce nom pour couvrir leurs activités secrètes dans le cyberespace, en utilisant abusivement des installations du gouvernement Iranien, en vue de la suppression et de l’assujettissement de l’opposition.
–Le suivi et le contrôle des Email et des communications de militants dans le cyberespace sont des tâches qui ont été attribués à ce groupe de l’Iranian Cyber Army .
–Toutefois sauf dans quelques cas observés jusqu’à présent. Et principalement en raison de problèmes techniques d’exploitations de certains sites dans le pays, les membres de l’Iranian Cyber Army n’ont seulement étés en mesure que de pirater ponctuellement quelques sites d’opposants au régime basés a l’étranger. Et très peu d’autres activités particulières de surveillances électroniques, dans le cyberespace Iranien venant de ce groupe n’auraient étés officiellement détectées.
–La plupart des personnes arrêtées au cours des trois dernières années, ont dit qu’une majorité des informations qui avaient étés collectées contre elles, ne venaient pas en fait de piratages de leurs e-mails ou de leurs échanges dans le cyberespace, qui auraient pu êtres utilisées dans les enquêtes. Mais que celles ci n’étaient en fait que le résultat d’un travail “classique” de l’appareil du ministère des renseignements. Et que ces informations avaient pour la plupart étés obtenues par des saisies d’ordinateurs au cours de perquisitions à leurs domiciles, par des interrogatoires de prisonniers, ou par l’interrogation d’autres de leurs codétenus. Dont ont avait pu par le biais de diverses pressions physiques ou psychologiques , obtenir l’obtention de leur mots de passe présents sur leurs ordinateurs.
–Dans de nombreux cas ces détenus ont indiqués qu’avant de donner leurs mots de passe à leurs interrogateurs, ces équipes des forces répressives n’avaient que rarement d’informations particulières venant des contenus de leurs e-mails. Pendant l’automne et l’hiver 2010, les “gardiens de la révolution “ de L’IRGC ou GRI avaient bien tentés de lancer un projet de surveillance électronique de vaste ampleur, visant à faire arrêter les militants en ligne les plus connus . Mais les périodes de détention pour ces personnes étaient généralement courts. Et selon ces détenus ces allégations n’étaient centrées essentiellement, qu’autour de certaines de leurs activités dans le cyberespace. Et en particulier de leurs participations à des réseau sociaux comme Facebook.
–Au cours des interrogatoires de ces détenus, beaucoup de leurs interrogateurs avaient affirmés pendant leurs procès qu’ils avaient étés identifiés avec l’aide de l’Iranian Cyber Army notamment à travers leurs messages et les commentaires présents sur leurs pages Facebook. Mais après leurs libérations beaucoup de personnes arrêtées ont déclarées, qu’elles n’étaient même pas au courant des collectes de leurs entrées Facebook présentes dans leurs dossiers judiciaires. Dans la plupart des cas beaucoup de ces détenus furent libérés car bon nombre des informations collectées, n’étaient généralement que des messages visibles publiquement, ou de simples données professionnelles relatives aux emplois des personnes arrêtées.
–En dépit de toutes ces rumeurs sur cette Iranian Cyber Army, fictives ou non, on sait par contre que certains agents de renseignement du gouvernement qui sont actifs en ligne, comme ceux de la police Fatay en plus d’essayer de pirater des “sites verts”, travaillent plutôt dur pour propager des virus informatiques via des cyber-attaques, afin de tenter de bloquer les messages des militants critiques envers le régime. Les récentes tentatives visant à suivre les personnes qui utilisent leurs activités d’opposants en ligne . Afin d’en faire une excuse pour arrêter ces gens peuvent également être attribuées aux activités de ce groupe qui celui la est tout à fait officiel.
Voir aussi sur:
http://www.kurdpa.net/english/index.php?cat=more&id=4783
Soliranparis contact nomore@riseup.net
http://soliranparis.wordpress.com/2012/07/03/nouvelle-vague-darrestations-dinternautes-en-iran/