1 Mai 2012 : Journée Internationale de Lutte, Toutes et tous dans la rue

1er Mai : Au moins 65.000 travailleurs attendus à Jakarta

Publié le avril 25, 2012 b

A l’approche du 1er Mai, la police indonésienne estime qu’au moins 65.000 travailleurs devraient participer à la manifestation de Jakarta. D’ores et déjà, le régime prépare ses forces de répression : plus de 16.000 policiers et militaires seront mobilisés à l’occasion de la journée internationale des travailleurs pour protéger des points comme le Parlement et le Palais présidentiel.

La principale manifestation à Jakarta devrait partir de la place devant l’hôtel Indonesia et se diriger vers le Palais Présidentiel.

Voir les autres articles sur le 1 Mai et la carte des rendez-vous.

 

Préparatifs du 1er Mai au Maroc

Publié le avril 25, 2012 by xxx |

Extraits de “Le Matin”, 23 avril 2012 :

Les appels à la grève se multiplient et les manifestations du mécontentent de la classe ouvrière se font de plus en plus entendre. C’est ce qui ressort des préparatifs des centrales syndicales pour les festivités du premier mai.

En effet, les syndicalistes se préparent à dénoncer les actions du gouvernement qui visent à faire payer aux salariés et aux fonctionnaires les pots cassés de la crise économique. Attitudes qu’ils ont relevées à la lecture des dispositions de la loi de Finances. L’autre cause de la grogne des syndicalistes, qu’ils comptent aussi dénoncer à cette occasion, c’est la décision du gouvernement de procéder à des retraits sur les salaires des grévistes. Leur mécontentement provient aussi de la suspicion qu’ont les centrales syndicales vis-à-vis des projets de loi devant encadrer leur secteur.

II s’agit plus particulièrement du projet de loi organique devant fixer les conditions et les modalités de l’exercice de la grève. Il en est de même s’agissant de la loi devant régir la création et l’organisation des syndicats. Bien évidemment, les représentants des salariés appellent aussi à ce que les engagements pris par l’ancien gouvernement d’Abass El Fassi, dans le cadre du dialogue social (accord du 26 avril 2011), soient appliqués par le gouvernement actuel. Ils estiment que, malgré les promesses du nouveau gouvernement, rien n’est fait, jusqu’à présent, pour la mise en application de cet accord. Autre indignation des syndicalistes, leur rejet du recours des pouvoirs publics à la force pour disperser les manifestations organisées par les syndicats… Ils veulent ainsi dénoncer le «manque de liberté
syndicale».

Pressions à la veille du 1er mai

C’est dans ce sens que les tracts et slogans, déjà prêts pour la célébration de la journée du travail, appellent à la ratification de la convention internationale n° 87 (relative à la liberté syndicale). Ils appellent également à l’abrogation de l’article 288 du Code pénal (article qui garantit la liberté de travail) que les syndicats considèrent comme une excuse pour porter atteinte à la liberté de grève…
Comment va donc réagir le chef du gouvernement Abdelillah Benkirane face à toutes ces dénonciations, ces revendications et appels des syndicalistes ? Il faudra attendre le premier mai pour le savoir.

 

Bras de fer

À l’approche de la journée internationale du travail, la tension sociale monte. Les syndicalistes de la fonction publique envisagent une grève nationale dans leur secteur, deux jours après le premier mai. Cet appel à la grève lancé par l’Union syndicale des fonctionnaires (affiliée à l’UMT) est rejoint par d’autres structures de la même centrale. Il s’agit tout particulièrement de la Fédération nationale de l’enseignement. À côté de ce mouvement de débrayage, le bras de fer opposant les syndicats au gouvernement prend d’autres formes. En effet, l’UMT et la CDT ont refusé de prendre part aux travaux de la commission du secteur public mise en place dans le cadre du dialogue social. Notamment pour ne pas discuter les points relatifs à la loi sur les syndicats et la loi devant organiser la grève.

Voir les autres articles sur le 1 Mai et la carte des rendez-vous.

 

Vers un “Premier Mai historique” à Manille

Publié le avril 25, 2012 by xxx

 

Pour ce 1er Mai 2012, les organisations ouvrières et syndicales ont réalisé une large union lundi dernier pour leur appel à un “1er Mai historique” à Manille où sont attendus au moins 20.000 travailleurs à la manifestation de la journée internationale des travailleurs. Il s’agit de faire avancer les revendications ouvrières comme la hausse des salaires, la sécurité de l’emploi et la lutte contre le travail intérimaire.

Ce front et réseau d’organisations syndicales, appelé “Nagkaisa”, est composé d’une quarantaine de syndicats et de fédérations ouvrières à travers toutes les Philippines.

Dans une conférence de presse, les responsables syndicaux ont annoncé qu’ils mobiliseront pour une manifestation massive et historique rue Mendiola à Manille pour le 1er Mai, une première dans l’histoire récente des mobilisations du 1er Mai aux Philippines. Des manifestations de masse sont également prévues à l’occasion du 1er mai dans différentes villes comme Baguio, General Santos City, Davao, Iloilo, Cagayan de Oro, Cotabato et Iligan.

Joshua Mata, secrétaire général de l’Alliance Progressiste du Travail, a déclaré : “Le 1er Mai se promet d’être une action historique puisque pour la première fois depuis de nombreuses années, il y a une large coalition des organisations ouvrières pour avancer ensemble nos revendications au gouvernement, non seulement dans la métropole de Manille, mais aussi dans les centres du pays”.

Au cas où le gouvernement ne répondrait pas favorablement aux revendications ouvrières après le 1er Mai, la coalition annonce qu’elle organisera d’autres actions de masse pour faire avancer les intérêts de la classe ouvrière, en particulier des manifestations à l’occasion du sommet annuel de la Banque Asiatique pour le Développement qui se tiendra du 2 au 5 mai.

Voir les autres articles sur le 1 Mai et la carte des rendez-vous.

http://communismeouvrier.wordpress.com/

Workers set big march for rights on May 1

By Jocelyn R. Uy
Philippine Daily Inquirer

5:06 am | Tuesday, April 24th, 2012

share111  105

Trade and labor organizations in the country on Monday launched a broad alliance that would stage a 20,000-strong “historic” action in Manila on Labor Day to push Filipino workers’ demands for higher wages, security of tenure and to fight labor contractualization.

Dubbed “Nagkaisa,” the new “multi-ideological and multiform” network of labor organizations is composed of some 40 major trade unions and labor federations from across the country.

In a press conference, labor leaders said the alliance would mobilize a united and massive protest march to historic Mendiola street on May 1, a first in recent history.

Joshua Mata, secretary general of the Alliance of Progressive Labor (APL), said the last time various labor groups  formed a coalition to advance the rights of Filipino workers was in 1989.

“May 1 promises to be a historic action because for the first time in so many years, there has been a broad coalition of labor groups that would all come together to make our demands to the government not only in Metro Manila but also in key areas of the country,” said Mata.

To mark Labor Day, simultaneous mass actions  will be staged in key cities  like Baguio,  General Santos City, Davao, Iloilo, Cagayan de Oro, Cotabato and Iligan.

“This will be a calibrated mass action because we will give the government an opportunity to address our appeal to improve the plight of Filipino workers,” said Pete Pinlac, president of Manggagawa para sa Kalayaan ng Bayan (Makabayan) at a press conference in Manila yesterday.

Should the government’s response be unfavorable to the workers after the Labor Day march, the coalition would stage further mass actions to advance the laborers’ interest, including protests during the Asian Development Bank annual meeting next month.

The ADB meeting, to be held from May 2 to 5, is expected to draw some 4,000 banking and finance executives from 67 countries.

“The ADB has a big role in the privatization of our industries,  especially in the power sector…so we are also ready to show force and hold a protest during the meeting,” said Pinlac.

As one voice of labor, Nagkaisa would primarily raise issues on oil deregulation, wage increase, the Electric Power Industry Reform Act of 2001 and the passage of the Security of Tenure Act.

The coalition said it would also actively engage industries and all branches of the government in meaningful and progressive social dialogue to improve the plight of workers.

“In the face of the prevalent antiworker environment…our unions have continued to champion workers’ right to organize, to collectively bargain, to hold strikes and to engage the government in social dialogue but with limited success,” said Nagkaisa in a statement.

“We believe the Filipino workers can be empowered again by, first and foremost, united action among unions and workers’ organizations,” it said.

The new coalition is composed of labor groups Associated Labor Unions-Trade Union Congress of the Philippines, Makabayan, APL, Marino, Partido ng Manggagawa, Philippine Government Employees Association and Sentro ng Progresibong Manggagawa, among others.

http://newsinfo.inquirer.net/181631/workers-set-big-march-for-rights-on-may-1

Questa voce è stata pubblicata in MAY 1 2012 e contrassegnata con . Contrassegna il permalink.