Lettre du prisonnier politique Hossein Maleki Ronaghi Je suis prêt
à payer n’importe quel prix
Posted on décembre 16, 2011
Lettre du prisonnier politique Hossein Maleki Ronaghi qui est en grève de la faim: -Je suis prêt à payer n’importe quel prix.
Nouveau témoignage paru ce 14 Novembre 2011 , sur la gréve de la faim en cours d’un prisonnier politique Iranien, que nous relayons ici – Le blogueur et militant Iranien défenseur des droits humains Hossein Ronaghi Maleki qui est détenu à la prison d’Evin , dans une lettre adressée au procureur de Téhéran, a pris une position ferme contre le mépris généralisé des droits fondamentaux et des droit de l’homme en Iran , mais également contre les abus de pouvoir qui touchent les prisonniers politiques et leurs familles. Dans cette lettre il explique au procureur de Téhéran qu’il ne s’est pas seulement mis en grève de la faim pour qu’on réexamine son cas personnel, mais qu’il l’a déclenché aussi par solidarité active avec ses codétenus et d’autres prisonniers politique.
Le site du collectif et de l’agence de défense des droits humain. Human Rights House Of Iran a obtenu une copie de la lettre écrite par ce militant emprisonné qui est en grève de la faim. Voici le texte de la lettre:
A Votre Excellence, M. Jafari Dolatabadi, procureur et juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Avec toutes mes salutations.
Je suis Hossein Maleki Ronaghi, fils de Seyed Ahmad, Ronaghi né le 5 Juillet 1985, moi et ma famille nous vous avons envoyés de nombreuses lettres pointant vers des questions telles que: la maladie rénale dont je souffre, la manière dont les mandats et les interrogatoires sont conduits, des pièces qui font toujours défauts quand nous vous demandons de nous fournir les transcriptions des jugements des tribunaux, l’état lamentable dans lesquels ses trouvent les prisonniers politiques et les prisonniers malades, l’état d’incertitude judiciaire permanent dans lesquels de nombreux prisonniers politiques se trouvent et les pressions quotidiennes qui leurs sont imposées ainsi qu’a leurs familles, les arrestations arbitraires qui se multiplient en Iran , les emprisonnements systématiques en cellules d’isolement et l’échec flagrant à faire respecter les lois de notre pays.
Aujourd’hui en raison du fait que je n’ai pas reçu d’accusé de réception de mes lettres précédentes, je vais continuer mes protestations d’une manière différente.
Cher M. Jafari Dolatabadi:
A la veille de l’anniversaire de deuxième année de mon arrestation, qui eue lieue le 13 Décembre 2009 j’ai entamé une grève de la faim à partir du Vendredi 10 Décembre 2009 et qui coïncide avec la Journée internationale des droits de l’homme.
J’ai organisé cette grève de la faim pour protester contre tous les éléments suivants:
–Mon impossibilité d’obtenir de votre part une permission médicale et une libération en conditionnelle, afin recevoir un traitement pour mes reins malades,
– Des questions sur le sort qui est réservé à d’autres prisonniers politiques privés de soins médicaux, tels que le Dr Masoum Ferdis.
-La poursuite des arrestations et des abus de pouvoir, contre des militants défenseurs des droits humains tels que Rozhin Mohammadi.
–L ‘environnement misérable de la prison d’Evin et celui d’autres prisons du pays, mais aussi les harcèlement et les pressions constantes imposées aux familles des prisonniers politiques.
– En solidarité et en sympathie avec la grève de la faim ,du militant syndicaliste Reza Shahabi qui proteste contre le vide des charges judiciaire contenues dans son dossier d’accusation et qui est derrière les barreaux ,alors que son état de santé et sont état physique sont désastreux et que sa vie est gravement en danger.
-Les violations flagrantes des droits humains et le mépris total du respect des droits fondamentaux des prisonniers politiques.
Monsieur le Procureur,
Avec ces deux années qui ont passées aujourd’hui depuis mon emprisonnement je rompt mon lourd silence et vous dis que je fait tout cela en tenant compte non seulement de ma propre condition physique désastreuse, mais aussi de celles d’autres prisonniers politique , tels que Reza Shahabi et Masoum Ferdis qui ne sont que des exemples parmi beaucoup d’autres, je dois vous dire que l’on ne doit pas rester muet au sujet des conditions atroces de détention qu’ils subissent et du manque total de respect envers les droits des prisonniers politiques, de peur que des événements tragiques et la perte amère que furent les décès de prisonniers comme Hoda Saber et Mogsen Dogmechi puissent êtres répétés.
En tout cas ma santé s’est dangereusement affectée à cause de ma maladie et de l’état du milieu carcéral qui est misérable. Mon seul recours à ce stade est le dernier recours que tout prisonnier politique qui est confronté a un manque total d’égards envers des prisonniers demandant à ce que leurs droits humains fondamentaux soient enfin respectés. J’ai entamé une grève de la faim pour déclarer ma ferme opposition aux faits susmentionnés dans cette lettre que je vous adresse.
Je tiens à vous informer à nouveau de la situation lamentable, que subissent les prisonniers politiques dans notre pays, je suis prêt à payer n’importe quel prix pour le faire savoir, même si cela signifie perdre ma propre vie.
Avec respect.
Seyed Hossein Maleki Ronaghi
12 décembre 2011
Section 350 de la prison d’Evin,
Téhéran
Article en persan:
http://www.rahana.org/archives/46566
Voir en anglais sur:
http://www.rahana.org/en/?p=12266
Soliranparis contact nomore@riseup.net
http://soliranparis.wordpress.com/
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